Lorsque de nouveaux métiers voient le jour, d’autres tirent leurs révérences. Beaucoup de professions d’antan n’existent plus aujourd’hui et la plupart d’entre elles semblent même n’avoir jamais existé. En parcourant la liste de ces 30 métiers disparus, vous allez voir à quel point le développement de la technologie a pratiquement tout changé.
Cette profession a connu son apogée entre la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Il n’y avait pas d’internet ni de téléphone à cette époque-là et le seul moyen de communiquer instantanément à longue distance était le télégraphe. Ainsi, ce métier recrutait beaucoup et les candidats étaient nombreux. La mission du télégraphiste consistait à envoyer et recevoir des messages codés en morse et en utilisant un télégraphe électrique.
Étant de vrais experts en code morse, les télégraphistes avaient la capacité d’envoyer et de recevoir des messages à une très grande vitesse. Les codes passaient par câbles et le télégramme était envoyé dans les maisons par l’intermédiaire des facteurs télégraphistes. A noter que le tout premier télégraphe a été créé au XVIIIe siècle et le tout dernier télégramme envoyé en France était en 2018.
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Quand le réveil n’existait pas encore, il fallait bien trouver un moyen de se réveiller le matin afin de ne pas être en retard au travail ou à l’école. Au milieu du XIXe siècle à Paris, certaines personnes exerçaient une profession que l’on peut considérer comme étant insolite aujourd’hui : celle du réveilleur ou de la réveilleuse.
Ce métier a été démocratisé en Angleterre durant la révolution industrielle et le réveilleur portait le nom de « knocker-upper ». La mission de ce dernier est simple : tirer du sommeil les travailleurs afin que ces derniers ne soient pas en retard au travail. Pour y arriver, ce spécialiste se servait de tous les moyens, que ce soit en lançant des cailloux, en criant fort, en tapant la porte avec un bâton ou en utilisant un sifflet.
Il s’agissait d’un métier qui était surtout exercé par des adolescents. Le placeur de quilles était également appelé le requilleur. Ce n’était qu’au milieu du 19 ème siècle qu’un système a été créé pour placer et replacer automatiquement les quilles sur les pistes de bowling.
Avant cette époque, le travail était confié à des placeurs de quilles et ces derniers se plaçaient tout au fond de la piste pour mettre et remettre en place les quilles après chaque lancer. Aujourd’hui, vous n’aurez plus l’occasion de voir des enfants et des jeunes à l’autre bout de la piste de bowling, puisque le travail est désormais assuré par des systèmes électroniques intégrés.
Ce travail était destiné à celui qui n’a pas peur d’avoir l’air ridicule. Avant l’invention des radars, la détection d’avion ou localisation acoustique a été confiée à des personnes, issues de l’armée. Le principe était simple, celui qui occupait le poste de détecteur acoustique d’avion portait un grand satellite sur chaque oreille dans le but d’entendre les vibrations des moteurs d’avions.
En cas de détection de vibration, le détecteur acoustique d’avion devait alerter les troupes dans les plus brefs délais. C’était dans les années 40 que le radar a enfin vu le jour et que le métier de détecteur a été jeté dans l’oubli.
Jusqu’au début des années 1970, des poinçonneurs se tenaient en haut des escaliers ou debout devant l’entrée des quais. Ces derniers avaient pour mission de vérifier la tarification de chaque billet. Ils devaient composter les tickets des voyageurs et vérifier que tout était en ordre.
Utilisant un poinçon en métal, le poinçonneur composte les titres de transport des voyageurs avec une grande rapidité. Très souvent, il était placé dans une guérite à côté des quais et il lui fallait donc travailler vite pour ne pas retarder les voyageurs. C’était l’arrivée de la piste magnétique qui va faire disparaître le travail du poinçonneur.
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Ce métier était très répandu entre lesdeux guerres mondiales, mais il a entièrement disparu aujourd’hui. Le rémouleur se déplaçait avec sa charrette et sur le véhicule était fixée la meule. Le rémouleur avait pour mission d’affuter des ustensiles coupants et tranchants. Les bouchers, les ménagères, les agriculteurs, les jardiniers, les commerçants et tous ceux qui ont l’habitude de travailler avec des ustensiles à affûter attendaient le passage du rémouleur.
La meule, fixée sur la charrette ou la brouette du rémouleur, était généralement à eau et mécanique. Ce travailleur passait de village en village et s’arrêtait à chaque coin de rue en sonnant sa clochette. Pour appeler ses clients, il crie « Rémouleur, rémouleur ! Repasser les couteaux ! Repasse les ciseaux ! »
L’allumeur de réverbère était aussi connu sous le nom de falotier. Ce métier existait jusqu’à la moitié du XIXème siècle. C’était au temps où les réverbères, alimenté à l’huile de colza, éclairaient les rues. La tâche de l’allumeur de réverbères, comme son nom l’indique, était d’allumer les réverbères et de les éteindre. Il avait aussi pour mission de nettoyer le dispositif d’éclairage public et de les entretenir.
Le falotier se sert d’une longue perche pour allumer et éteindre les réverbères. En ce qui concerne le nettoyage, il appose son échelle à la barre d’appui déjà présente sur le réverbère. L’apparition des réverbères au gaz au milieu du XIXe siècle, suivi des lampadaires électriques en 1878 a mis fin au travail des allumeurs.
Il y avait une époque où les moulins à vent ne cessaient de fonctionner, que ce soit durant la journée ou la nuit. Par conséquent, les meules se polissaient rapidement. Vu que leurs mordants s’émoussent, ils devenaient de moins en moins efficaces.
Le travail du rhabilleur de meules était de remettre les meules dans leur meilleur état possible. Il taillait ce matériel afin de lui rendre son efficacité. Le but du travail de ce professionnel était de garantir un rendement maximum au meule. L’entretien était à faire régulièrement pour offrir une et une bonne mouture au moulin.
A l’époque où la téléphone était en plein essor, beaucoup de femmes optaient pour le métier destandardiste qui était également connu sous le nom de demoiselles au téléphone. Le rôle de cette dernière était d’établir le contact téléphonique entre les usagers par l’intermédiaire d’un commutateur manuel.
De nos jours, ce métier existe encore, mais sous une autre forme. La mission d’un employé des services téléphoniques dans les centres d’appels est à peu près la même. Généralement, les demoiselles du téléphone formaient la chaîne humaine qui a pour rôle d’interconnecter les circuits téléphoniques d’un point à un autre. Ces standardistes devaient aussi surveiller le bon déroulement des appels et noter le temps de la communication.
Dans les films, on a l’habitude de voir un laitier qui dépose son précieux breuvage. Ce métier n’existe plus aujourd’hui, tout simplement parce que le service est déjà assurée grâce à d’autres méthodes plus modernes. Comme vous le savez, le lait peut se détériorer rapidement et il est conseillé de le consommer quelques heures après la traite.
Le travail de laitier était donc utile au temps où les nouvelles techniques de réfrigération n’existaient pas encore. Le laitier parcourait les villes et les villages avec ses cruches remplies de lait frais. Ceux qui ont vécu à cette époque se souviennent sans doute de ce métier.
Aujourd’hui, on lave nos linges le weekend dans une machine à laver équipée de boutons multifonctions. Avant que ces machines n’aient été créées, c’étaient les blanchisseuses qui se chargeaient de nettoyer les linges de diverses familles, les faisaient sécher et parfois même les repassaient.
Au temps de la Révolution industrielle du textile au XIXe siècle, une forte demande de personnes pour nettoyer et blanchir le linge a été constatée. Si les lavandières ne faisaient que laver le linge, les blanchisseuses avaient pour mission de les blanchir. Leur travail était loin d’être facile, car elles devaient s’occuper des linges fins et délicats. La journée de travail d’une blanchisseuse commençait généralement à 6 heures du matin et se terminait à 20 heures.
Ce métier n’est pas encore tombé dans l’oubli, puisqu’il existe encore quelques gardiens de phares. Il s’agissait d’un travail destiné aux personnes qui n’étaient pas frustrées à l’idée de rester seules. Le gardien de phare devait allumer du feu à vapeur de pétrole pour assurer le fonctionnement du phare et guider les bateaux. La lampe devait être allumée dès le début de la soirée et éteinte dès l’aube.
Durant toute la nuit, le gardien de phare veille à ce que la lampe à huile fonctionne bien, il taille aussi les mèches, ajoute du carburant en cas de besoin et applique de l’huile sur le mécanisme rotatif. Pendant la journée, il astique les surfaces de cuivre, nettoie les vitres et polit la lentille du phare.
Ici, il n’y a rien à voir avec les plaisirs de la chair, donc chassez tout de suite cette idée de votre esprit. La marchande de plaisir est une femme qui vends de délicieuses pâtisseries sur des chariots. En tirant son véhicule ambulant et chargé de douceur, elle crie « Voilà l’plaisir, mesdames, voilà l’plaisir ».
Ce métier a surtout connu son apogée au XIXe siècle. Les petits gâteaux vendus par ces dames étaient appelés « oublies ». En effet, ils ont eu ce nom-là, car ils étaient si fins et si légers qu’ils fondent dans la bouche. Une fois avalés, ils disparaissent rapidement et on ne s’en souvient plus, d’où le nom « oublies ».
Les tout premiers professionnels de ce métier sont apparus en Europe occidentale au XIII è siècle. Il s’agit d’une profession que la plupart d’entre nous connait surement après avoir regardé des films médiévaux.
Le bourreau était un exécuteur des arrêts de justice. Il avait pour mission d’infliger des peines corporelles aux personnes ayant subi une condamnation par la justice. Le bourreau reçoit aussi l’ordre d’infliger la peine de mort en cas de besoin.
À l’époque, le travail se transmettait souvent de père en fils. Ce professionnel était souvent craint par les autres et vit en paria dans la société. Toutefois, il ne faisait pas son métier par gaieté de cœur, car il ne faisait qu’appliquer les gestuelles prédéfinies dans le cadre de son métier.
Ce travail existe depuis l’Antiquité, mais il a disparu dans les années 60. Le métier de crieur est une profession itinérante et celui qui l’exerce a pour mission d’annoncer l’information au public. Il se rend dans une localité, puis s’arrête à un certain endroit. Une fois sur place, il annonce sa présence en faisant des sons à l’aide d’un tambour, une clochette ou une trompette.
Le crieur peut annoncer la nouvelle à tout moment de la journée. Il choisit son emplacement afin d’atteindre toute la population. Ainsi, il peut se tenir sur le parvis des églises, le balcon de l’hôtel de ville, une place publique ou sur une pierre de criée. Une fois que les gens sont attroupés autour de lui, il commence à lire son texte.
La disparition de ce métier est assez récente puisqu’elle date de la fin du XX è siècle. Cette profession était connue comme étant à la fois pénible et dangereuse. Pourtant, beaucoup d’hommes ont apprécié leur carrière dans le milieu et ont développé un fort sentiment identitaire.
En travaillant au fond d’une mine, des hommes ont su créer une grande solidarité entre eux et à l’extérieur, cette solidarité s’est prolongée. Malgré les conditions difficiles, ils devaient remplir leur mission comme le travail de forage, de dynamitage et bien d’autres encore.
La plupart du temps, c’est la nouvelle technologie qui fait disparaître certains métiers, et celui du groom en fait partie. A la fin de la première guerre mondiale, les ascenseurs n’étaient pas encore automatisés. Ainsi, chaque élévateur avait besoin du service d’un « garçon d’ascenseur », plus communément connu sous le nom de groom.
Le travail d’un groom était simple et consistait à faire monter les clients à bord de l’ascenseur. Il se chargeait de cliquer sur les boutons pour choisir l’étage, ralentir la cabine ou même immobiliser celui-ci au même niveau que celui d’un étage. Bien que le travail de groom n’est plus nécessaire, certains grands hôtels ou immeubles engagent toujours des garçons et filles d’ascenseur pour leur prestige.
Avant que les entreprises de dératisation ne prennent la relève, le métier d’attrapeur de rats était parmi les plus pratiqués. Il est vrai que des dératiseurs existent encore aujourd’hui, mais le travail d’un attrapeur de rats était tout à fait différent de ce qu’on voit aujourd’hui.
Le chasseur de rats avait pour mission de contrôler les populations des rats dans les villes et parfois aussi dans les villages. Ce qui le diffère des chasseurs de rats de nos jours est la méthode employée à cette époque. En effet, ces professionnels étaient exposés à des risques graves de morsures et d’infections, ce qui démontre à quel point le travail était loin d’être facile.
Les robinets n’ont pas toujours existé et il fallait bien apporter de l’eau dans les maisons. Ceux qui ne veulent pas se livrer à ce travail de dur labeur ont fait appel à un porteur d’eau. Ce dernier, comme son nom l’indique, a pour mission d’apporter de l’eau dans les foyers en utilisant des cruches ou des seaux.
Il y avait des porteurs d’eau dans les villes et les villages et beaucoup d’entre eux travaillaient très tôt le matin, étant donné que beaucoup de gens avaient besoin d’eau pour se laver, nettoyer la maison et préparer le repas dans la journée.
Il y a une trentaine d’années, ce métier était encore très présent. Le travail de dactylographie était avant tout féminin, car il était exercé par les femmes. Cette professionnelle était apte à saisir un texte sur un clavier de machine à écrire en se servant de ses dix doigts. La dactylo ne devait surtout pas regarder ses mains lorsqu’elle tapait sur la machine.
En une journée, elle doit être capable de transcrire des dizaines de feuilles manuscrites et les erreurs ne sont pas permises, car une seule faute de frappe l’oblige à tout recommencer.
Autrefois, la plupart des fermes élevaient des moutons pour leur chair, mais surtout pour leur laine. Bien que beaucoup d’hommes se livraient à la tâche, le travail de la laine était surtout effectué par les femmes.
Il fallait avant tout trier la laine, puis mettre de côté les parties feutrées avant de les nettoyer par trempage. La laine était ensuite dégraissée, lavée et séchée. La coloration devait aussi se faire à ce moment-là. Les cardes étaient utilisées pour le cardage. Il s’agissait de planches de bois munies de pointes en métal.
Après le cardage se déroulait le passage au rouet. A la fin de l’opération, le fileur ou la fileuse obtient de la laine prête à être tricotée ou tissée.
Le métier de photographe de rue a quasiment disparu de nos jours. Les spécialistes qui travaillaient avec leurs antiques chambres noires sur trépied ont déjà plié bagage depuis longtemps pour laisser place à la toute nouvelle génération munis d’appareils derniers cris et pleins de fonctionnalités pratiques.
Depuis de nombreuses années, la photographie de rue a fait sensation et assuré la renommée des professionnelles comme Doisneau ou encore Vivian Maier. Malheureusement, cette époque est révolue et la photo humaniste n’est désormais plus du goût des galeries et des éditeurs. Aujourd’hui, on parle surtout de la photographie urbaine.
Le chiffonnier n’avait pas une belle image puisqu’il était toujours considéré comme étant sale et vivant dans les déchets. Ce dernier est l’un des tout premiers recycleurs. Muni d’un crochet, il arpentait les rues à la recherche d’ordures ménagères qui contenait des objets réutilisables susceptibles d’être revendus.
Au XIXe siècle, le nombre de chiffonnier a tellement augmenté que le préfet de police de Paris a obligé tous ceux qui pratiquait cette activité à porter une médaille délivrée par les autorités. Le 24 novembre 1883, un arrêté est sorti, affirmant la fin de la possibilité de jeter ses ordures dans la rue. C’était à ce moment-là que le métier de chiffonnier a été mis en péril.
De nos jours, le métier de ferblantier existe toujours, mais il est très différent de ce qu’il était il y a plusieurs années. Le ferblantier était connu comme étant un ouvrier ou un artisan dont le travail était de fabriquer des ustensiles de ménage ou de jardinage avec de l’acier galvanisé.
Il s’agit d’une profession qui a pratiquement disparu de nos jours. Jouant un rôle important dans le rang des artisans du métal au XIXe siècle, le ferblantier ne se sépare jamais de ses outils comme les ciseaux, les cisailles, les fers à souder et une petite forge.
Il s’est surtout consacré à la fabrication d’ustensiles de cuisine. Ils confectionnent aussi des lanternes aux formes les plus originales et les plus artistiques, des chandeliers, des bougeoirs et des palmes en tôle.
Pour beaucoup de personnes, le fait de trouver une sangsue collée à sa peau est une expérience à la fois répugnante et effrayante. Mais savez-vous qu’à une certaine époque, il s’agissait d’un travail à part entière ? Eh oui, de nombreuses femmes faisaient exprès de plonger leurs jambes dans les rivières ou les étangs dans l’espoir d’attirer les sangsues et de les recueillir.
En effet, à cette époque-là, les médecins ainsi que les pharmaciens étaient à la recherche de ces petites bestioles peu ragoûtantes pour le soin des malades. Les loueuses des sangsues font donc tout leur possible pour collecter le plus de sangsues dans le but de les revendre par la suite.
Autrefois, la fabrication des armes à feu était basée sur le mécanisme de la platine à silex. Cette roche chimique à la fois siliceuse et très dure devait être bien taillée pour être destinée à la conception de ces armes à feu. Ainsi, les ouvriers qui s’occupaient de cette tâche ardue étaient appelés les caillouteurs.
Afin qu’elle puisse bien s’adapter au chient pour la production de la détonation dans l’arme à feu, la pierre de silex devait être parfaitement taillée. Le travail du cailloutier était de dur labeur, mais il était aussi très dangereux pour la santé. La profession a entièrement disparu à la fin de la première guerre mondiale.
Sur les œuvres despeintres naturalistes du XIXe siècle, on voyait souvent des images de la dureté de la pêche à pied qui était accomplie par les femmes. L’une des professions les plus connues il y a plusieurs années était celle de verrotière.
En Baie de Somme, beaucoup de femmes de pêcheurs voulaient aussi gagner de l’argent par eux même et allaient pêcher des vers de vase sur l’estran. Il s’agissait d’un métier difficile qui n’était pas très rémunérateur. Si la pêche était bonne, une verrotière pouvait ramasser trois kilos de verres pour huit heures de travail. Ces vers étaient ensuite placés dans des boîtes remplies de terreaux et expédiés chez un grossiste.
Comme d’autres pêcheurs, il exerce aussi son travail sur certains fleuves, sauf qu’au lieu d’attraper les poissons, il charge son bateau de sable. Pour ce travailleur, le maniement de la pelle rythmait les journées de travail. Il s’agissait d’un travail éprouvant, car le pêcheur de sable commençait très tôt le matin.
Avec ses compagnons, il drague le fond du fleuve en visant spécialement les trous d’eau où s’accumule le sable. La quantité de sable mouillée remontée à chaque fois à la surface était l’équivalent d’une brouette.
Ce métier pénible a des répercussions sur la santé, sans parler des risques de noyade. C’est sans doute pour cette raison que beaucoup de pêcheurs de sable ont décidé de changer de profession.
Écouter une douce musique à la radio ou sur un lecteur permet parfois de bien se concentrer au travail. D’autres personnes exécutent leurs tâches tout en écoutant les informations. Malheureusement, aucun de ces appareils n’existaient à une certaine époque.
Cela datait de l’âge d’or de l’industrialisation et les ouvriers des usines avaient besoin de se détendre un peu pendant les dures heures de travail. Ainsi, ils cotisaient pour faire appel au service d’un lecteur public. Parlant à haute voix, ce dernier avait pour mission de lire des ouvrages à voix haute afin de divertir les ouvriers. Il lui arrivait également de lire des publications syndicales.
Celui qui exerçait le métier de ramoneur était aussi connu sous le nom de grimpeur. Il s’agissait del’une des professions les plus risquées, car un seul faux pas pouvait vous abréger la vie. Les enfants aidaient souvent les grands dans ce travail, car leur petite taille était pratique pour se glisser dans les espaces étroits et fermés inaccessibles aux adultes.
Au tournant du XVIIe siècle, plusieurs bâtiments ont été construits avec des conduits de fumée interconnectés qui étaient beaucoup plus étroits et empêchaient l’accès aux ramoneurs. Les cheminées devenaient de plus en plus étroites et petit à petit, le métier grimpeur ou ramoneur s’est éteint.
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Diplômé d’un BTS technico-commercial ainsi que d’une licence pro marketing et commerce sur internet, je suis passionné par le web, le commerce, la vente et l’immobilier.