Le salaire et les avantages en entreprise ne suffisent plus à motiver les salariés. Pour être plus productifs et plus épanouis au travail, les employés ont besoin d’être heureux. Un métier spécialement conçu pour atteindre cet objectif a été créé : celui du Chief happiness officer. Cet article vous détaille tout ce qu’il y a à savoir à ce sujet.
Le Chief happiness officer ou CHO ou Jolly Good Fellow ou encore Fool Good Manager est le responsable du bonheur (ou de l’expérience) en entreprise. Ce métier a vu le jour en 2000. C’est Google qui a exploité l’idée en premier. Il était conscient que les salariés perdaient leur productivité quand ils ne sont pas heureux au travail. Il a donc fait appel à Chade-Meng Tan pour occuper le poste de CHO. Vu le succès de cette idée, de nombreuses entreprises ont adopté le concept.
Avec le CHO, les salariés sont plus productifs, sont moins absents, plus motivés, etc. Ils contribuent facilement à l’atteinte des objectifs et au développement de l’entreprise. Pour booster la motivation des salariés, le CHO s’occupe de plusieurs thématiques comme les conditions de travail, le matériel de travail, les activités et les team-building, les communications et marketing, l’organisation du temps de travail, etc.
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Ce poste novateur semble simple à première vue, mais le métier est quand même assez complexe. Le CHO doit tout d’abord convaincre qu’il peut améliorer la motivation des salariés et doit faire le nécessaire pour atteindre les objectifs. Il doit définir les stratégies à adopter en fonction des profils de salariés dont il est responsable.
Il doit aussi adopter ses stratégies en fonction du projet (conditions de travail, matériel, changement d’horaire, mobilité, etc.). Ce métier nécessite une grande humanité et un sens professionnel très développé pour que les salariés et les employeurs puissent avancer ensemble vers l’atteinte des objectifs.
Un Chief happiness officer a pour mission principale la motivation des salariés pour qu’ils puissent être heureux et productifs au travail. Pour assurer cette mission, le CHO doit :
L’écoute, l’empathie et la compréhension sont les trois premières qualités qu’un Chief happiness officer doit avoir. Le métier nécessite une grande humanité, la compréhension du désarroi et des problèmes des salariés, la compréhension de la souffrance des autres. Le CHO doit avoir une grande sensibilité, mais doit aussi être professionnel. Il doit donc trouver un équilibre parfait entre le bonheur des salariés et celui de l’entreprise.
Il doit ensuite être autonome, organisé, créatif et multitâche. Le métier de CHO nécessite également de la rigueur et de bonnes capacités de communication. Outre ces points, il y a des compétences à avoir pour devenir CHO en citant par exemple la connaissance de la culture de l’entreprise ainsi que de la gestion administrative et la maîtrise d’outils de planification d’activités.
Le métier de Chief happiness officer n’est pas encore réglementé. Il n’y a donc pas vraiment de parcours précis pour accéder à ce poste, mais les entreprises restent quand même exigeantes et n’acceptent que des profils qu’elles jugent qualifiés.
En général, ce sont ceux qui ont suivi une formation pluridisciplinaire en RH, en management, en communication et en dynamique de groupe qui sont validés. Ceux qui ont aussi suivi une formation pour se spécialiser dans le digital, les systèmes d’informations et la communication ont également des chances de décrocher le poste de CHO. Les titulaires d’un Bachelor RH et Transformation Digital qui ont en plus suivi un stage sont les plus prisés par les entreprises.
Le salaire du Chief happiness officer dépend de la structure de l’entreprise et du nombre de tâches qu’il doit effectuer. En moyenne, la rémunération tourne autour de 40 000 à 100 000 € par an.
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Les évolutions de carrière d’un Chief happiness officer se font souvent en interne. Il peut devenir responsable de la communication ou encore responsable des ressources humaines s’il justifie ses compétences de plusieurs années d’expériences et de formations concluantes. Il peut également devenir coach et lancer sa propre entreprise de conseils pour les sociétés.
Diplômé d’un BTS technico-commercial ainsi que d’une licence pro marketing et commerce sur internet, je suis passionné par le web, le commerce, la vente et l’immobilier.