Les métiers dans l’humanitaire vous intéressent tout particulièrement, mais vous ne savez pas forcément lequel d’entre eux il est possible d’exercer pour vous. Nous allons vous en proposer quelques-uns pour vous donner des idées. Mais, sachez qu’il en existe une multitude en fonction de l’association ou dans l’organisation non gouvernementale dans lesquelles ils peuvent s’exercer. Découvrez notre top 7 des métiers dans le secteur humanitaire.
Le secteur de l’humanitaire a sans cesse besoin d’argent pour fonctionner, aussi il a besoin de récolter des fonds de façon continue. Ceci d’autant plus que les personnes sont de plus en plus sollicitées et que la concurrence est importante entre les associations et ONG.
En général, les collecteurs de fonds sont de véritables professionnels du marketing. En utilisant tous les moyens de communication modernes, ils doivent récolter un maximum d’argent. Ils sont très présents sur les réseaux sociaux avec des campagnes fréquentes. Mais, des collectes dans la rue ou au cours de dîners de charité existent encore aujourd’hui.
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Son rôle consiste à jouer sur la corde sensible d’éventuels donateurs, qu’il s’agisse de particuliers ou même d’entreprise.
Le collecteur de fonds travaille en général au siège d’une Organisation Non Gouvernementale et ne va que très rarement sur le terrain.
De manière générale, les collecteurs de fonds sont titulaires d’un Bac + 5, obtenu dans une école de commerce.
Ils peuvent aussi être titulaires d’un Master marketing vente, d’un Master en finances par exemple.
Les techniques de marketing ne doivent avoir aucun secret pour les collecteurs de fonds qui sont très éloignés des dames qui récoltaient des fonds pour les nécessiteux au début du 20ᵉ siècle.
Il n’y a pas vraiment de grille de salaire existante. Mais, en général, le secteur de l’humanitaire n’est pas celui qui paye le plus, car l’argent est destiné davantage aux bénéficiaires. Un collecteur de fonds peut cependant espérer gagner aux alentours de 2 000 à 2 500 euros.
Nous sommes ici en présence de la personne qui endosse les responsabilités de chef au cours des missions humanitaires mises en place. Il s’agit donc d’une femme ou d’un homme de terrain.
Le chef de mission humanitaire dirige en principe une équipe de plusieurs personnes qui peuvent être des salariés, mais aussi des bénévoles.
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Il organise l’ensemble des opérations comme pourrait le faire un vrai chef d’entreprise. Il doit pour cela toujours tenir compte du contexte politique du pays dans lequel il intervient. Cela l’oblige à avoir une réelle connaissance géopolitique, mais aussi des coutumes du pays.
Le chef de mission humanitaire organise les missions de ses salariés et de ses bénévoles. Mais, il doit aussi s’occuper de toute la logistique : de la gestion des équipements divers à l’organisation des repas et hébergements par exemple.
Nous sommes de ce fait en présence d’un métier qui nécessite des compétences très variées : sens de l’organisation, sens des rapports humains, disponibilité et adaptabilité dans des pays qui n’offrent pas toujours les mêmes moyens que dans nos pays occidentaux.
Pour devenir chef de mission dans l’humanitaire, il convient déjà d’avoir une importante expérience dans ce secteur. Il y a en effet peu de choses qui peuvent s’apprendre à l’école en ce qui concerne ce métier si particulier.
Généralement, les chefs de mission dans l’humanitaire sont des médecins, des ingénieurs ou des logisticiens qui ont déjà travaillé dans le pays dans lequel la mission est réalisée.
Il existe cependant un Master professionnel “opérateur en coopération internationale et solidarité internationale” et un master “acteurs et institutions de migration, de l’accueil et de la solidarité internationale” qui peuvent apporter quelques bases théoriques et qui surtout peuvent amener les jeunes à faire des stages sur le terrain dans des conditions réelles.
Ici encore, pas de salaire de base bien défini. Tout va dépendre de la mission et de l’expérience d’un chef de mission humanitaire.
Néanmoins, on peut parler de salaires compris entre 2 500 et 3 000 euros, bien évidemment complétés par l’hébergement et les repas.
Le rôle d’un logisticien dans le secteur de l’humanitaire peut être très varié puisqu’il peut s’exercer aussi bien en France que lors de missions humanitaires organisées à l’étranger. Le logisticien dans l’humanitaire est très souvent une personne qui touche un peu à tout et qui est reconnu pour sa débrouillardise.
Le logisticien dans l’humanitaire est généralement celui qui, à côté du chef de mission dans l’humanitaire, gère tous les détails matériels. C’est lui qui va s’occuper des véhicules, mais aussi de l’intendance pour les repas, l’hébergement. Mais, c’est aussi lui qui va devoir trouver la solution technique pour passer si une route est barrée, inondée et qu’il convient tout de même de poursuivre son chemin pour venir en aide à des populations qui seraient en grande difficulté.
Le logisticien peut aussi être amené à négocier avec l’ensemble des fournisseurs de denrées ou de pièces détachées par exemple. Ceci d’autant plus que c’est fréquemment lui qui est aussi amené à gérer le budget qui, par définition, est très serré. Dans ce cadre, il doit vraiment faire preuve de polyvalence et d’adaptabilité.
Au regard des compétences variées du logisticien dans l’humanitaire, il s’agit de personnes qui sont tout particulièrement recherchées.
Ils sont généralement titulaires d’un BTS “gestion des transports et logistique associée” ou d’un BUT “gestion logistique et transport”. Mais, il existe aujourd’hui en France un diplôme de logisticien de la solidarité internationale de niveau Bac + 2.
Bien évidemment, les personnes plus diplômées dans le management de l’humanitaire ou dans la coordination de projets pourront avoir la responsabilité de grosses opérations de manière encore plus rapide. Ceci d’autant plus, qu’en principe elles ont réalisé des stages pratiques au cours de leurs études supérieures.
Encore une fois, le salaire va être très variable en fonction de l’expérience et du niveau de difficulté de la mission humanitaire. Mais, en général, le logisticien humanitaire débute aux alentours de 1 600 euros pour terminer aux environs de 3 000 euros en fin de carrière.
Ces salaires peuvent être complétés de certaines primes lorsque la mission est organisée dans des zones dangereuses ou que le coût de la vie est globalement très élevé.
De très célèbres médecins ont commencé leur carrière professionnelle dans le secteur de l’humanitaire, allant même jusqu’à créer des ONG comme Médecins du monde ou médecin sans frontières.
Le rôle du médecin dans les zones difficiles dans lesquelles ils interviennent est souvent plus complet que dans notre pays. Il y a en effet, beaucoup moins de spécialisation lors d’une mission en Afrique ou en Asie que nous pouvons en trouver dans une grande ville de notre pays.
De ce fait, le médecin humanitaire fait de la prévention, soignent les maladies du quotidien. Mais, il est aussi amené à mener de grandes campagnes de vaccination ou à former les médecins locaux par exemple.
Le médecin humanitaire forme aussi les populations aux gestes qui sauvent ou aux bonnes pratiques en matière d’hygiène par exemple.
Si le médecin humanitaire a une spécialité en médecine tropicale, cela sera d’autant plus utile. Mais, tout ce qui est en lien avec les épidémies, la nutrition ou la puériculture seront aussi d’un grand secours.
Un médecin dans l’humanitaire doit détenir son diplôme de médecine comme s’il exerçait en France. La médecine humanitaire n’est en aucun cas une médecine au rabais.
Le salaire du médecin humanitaire va ici aussi dépendre de la mission et du territoire de la mission. Généralement, des primes accompagnent un salaire qui ne peut pas se situer en dessous de 3 000 euros par mois, mais sans monter dans les niveaux de rémunération d’un médecin en France bien évidemment.
Les médecins dans l’humanitaire sont également accompagnés d’infirmières ou d’aides soignantes diplômées.
Comme pour les médecins, la polyvalence est de mise pour ces personnels qui doivent aussi bien soigner, faire des accouchements, informer sur les règles d’hygiène, sur la contraception, sur la meilleure façon de s’alimenter.
Elles participent aussi très souvent à des campagnes de vaccination et ont de manière fréquente un rôle à jouer auprès des femmes qui n’ont pas forcément les mêmes libertés que chez nous.
Une infirmière ou une aide-soignante dans l’humanitaire sont titulaires des mêmes diplômes que si elles exerçaient leur profession dans notre pays.
Comme nous l’avons vu pour les médecins, certaines spécialités peuvent être très utiles en fonction du lieu d’exercice de la mission humanitaire.
Des salaires variables entre 1 500 et 2 000 euros en fonction de l’ONG ou association qui emploie les personnes.
Comme nous l’avons vu, le secteur de l’humanitaire a ceci de particulier qu’il peut aussi fonctionner grâce à l’aide de bénévoles.
L’animateur d’un réseau de bénévoles est la personne qui se charge de veiller au bon fonctionnement des différents projets sur lesquels ces personnes non rémunérées interviennent. C’est lui qui va organiser les programmes de collectes dans la rue ou à la sortie des magasins par exemple. Il peut aussi coordonner un standard téléphonique lors de grandes opérations de dons qui passent à la télévision.
L’animateur de réseaux de bénévoles doit être un fin manager, car il n’est pas toujours simple de mobiliser des personnes qui ne sont pas rémunérées et qui peuvent de ce fait quitter l’association du jour au lendemain en cas de conflit ou de difficulté.
Ce métier est accessible à des profils totalement différents, tant la motivation et l’implication sont au centre des compétences qu’il convient de détenir.
Un diplôme de niveau Bac + 2 dans le management peut être un plus indéniable tant cette fonction est au centre des débats.
En fonction de l’ONG ou de l’association, le salaire peut varier entre 1 700 euros et 2 000 euros bruts par mois.
Un très grand nombre de pays dans le monde manquent d’enseignants qualifiés pour former leur population nombreuse et souvent très jeune.
Les missions d’un enseignant dans l’humanitaire sont un peu différentes de ce qui peut se réaliser en restant en France. En effet, les missions varient en fonction du contexte de l’alphabétisation des enfants et des adultes, aide à la scolarisation, formation des enseignants locaux, création de supports pédagogiques permettant de donner plus d’autonomie aux professeurs locaux.
Il est aussi possible tout simplement d’animer des classes tout en s’adaptant à des enfants dont le niveau de culture peut être différent des petites Français. Il est donc évident que l’enseignant dans l’humanitaire doit posséder de réelles capacités d’adaptation, une vraie solidité psychologique et des qualités relationnelles au-dessus de la moyenne.
En fonction des secteurs d’intervention, les diplômes nécessaires ne seront pas forcément les mêmes.
Parfois un Bac + 3 pourra suffire lorsque à d’autres occasions le CAPES ou le CAPET pourront être exigés.
Le niveau d’exigence de la mission humanitaire dépend souvent du niveau de diplôme des candidats enseignants pour ces postes souvent très prisés.
Quoi qu’il en soit, une première expérience est le plus souvent nécessaire pour devenir enseignant dans l’humanitaire.
En fonction de l’ONG ou de l’association, mais aussi du niveau d’expertise de l’enseignant, le salaire peut varier entre 1 700 euros et 2 200 euros bruts par mois.
Diplômé d’un BTS technico-commercial ainsi que d’une licence pro marketing et commerce sur internet, je suis passionné par le web, le commerce, la vente et l’immobilier.