Psychopraticien(ne)

Vous souhaitez avoir plus d’informations sur le métier de psychopratricien ? 

Si le métier d’accompagnement psychologique vous intéresse et que vous souhaitez aider une personne à apaiser son mal être, alors vous êtes fait pour être psychopraticien.  Dans la suite de cet article, vous aurez plus d’informations concernant ce métier. 

En quoi consiste le métier de psychopraticien ? 

Il ne faut pas confondre le titre de psychopraticien avec celui du psychothérapeute. En effet, le titre de psychothérapeute est réservé uniquement aux personnes qui ont effectué des études en médecine. 

En effet, le travail du psychopraticien est de mettre en œuvre des techniques psychothérapiques, des techniques psychocorporelles et psychanalytiques. C’est une profession à titre libre qui ne nécessite pas l’acquisition d’un diplôme de professionnel en psychologie.

Celui ou celle qui pratique ce métier a pour objectif de venir en aide une personne à mieux se servir de ses capacités émotionnelles, relationnelles, intellectuelles, créatrices et psychocorporelles. 

Il ou elle aide aussi ses patients à guérir de leur mal être et de mieux se comprendre. Le psychopraticien a pour rôle de guider ses patients dans l’exploration de leur for intérieur et réorganiser leur personnalité. 

Le psychopraticien ne fait qu’apporter les pistes qui aident ses patients à se sentir mieux. Il ou elle ne délivre pas de traitements médicamenteux. 

Quelles sont les missions d’un psychopraticien ?

Un psychopraticien peut travailler avec des enfants, des adolescents, des adultes ou des personnes âgées pour les aider à faire face à des problèmes émotionnels, à gérer les aspects négatifs du passé et à affronter l’avenir de la manière la plus saine possible. 

Le rôle principal de ce spécialiste en psychologie est d’aider le client à se voir et à voir les situations différemment. Par exemple, il peut aider ses clients à : 

• penser différemment aux traumatismes passés et à la probabilité de futurs traumatismes.
• réagir différemment aux stimulants négatifs
• calmer les pensées obsessionnelles ou destructrices
• reconnaître la différence entre les sentiments et les faits
• apprendre à ne pas agir par impulsion
• guérir d’un traumatisme ou d’un abus, faire face aux défis socio-économiques et devenir des familles plus soudées
• faire face au vieillissement et à la dégradation du corps, dans le cas des personnes âgées
• faire face au deuil ou à la trahison
• gérer plus efficacement le stress et l’insécurité
• faire face aux problèmes de dépendance tels que le jeu, l’alcool, la drogue ou autres. 
• créer des plans pour faire face aux émotions courantes, aux situations sociales ou aux schémas de pensée négatifs.
• identifier les éléments déclencheurs et s’efforcer de créer de nouvelles réponses plus saines à ces éléments.
• définir des objectifs de bien-être et travailler pour les atteindre

L’intervention d’un psychopraticien peut aider un patient dans le traitement d’un grand nombre d’affections différentes, du trouble maniaco-dépressif à l’anxiété en passant par les tendances suicidaires. La combinaison de l’évaluation, de la communication et de la réflexion avec le client peut l’aider à surmonter des pensées ou des expériences pénibles et à mettre fin à des comportements malsains. 

Quelles sont les qualités requises pour psychopraticien ?

Les divers points suivants révèlent les compétences essentielles qu’un psychopraticien devrait avoir pour aider ses clients à atteindre efficacement leurs objectifs thérapeutiques.

• Les compétences en communication  

La capacité à bien communiquer avec les gens est l’un des critères les plus importants dans le métier de psychopraticien. 

Le sens de l’écoute est primordial, car un bon auditeur met le client en confiance. Le psychopraticien essaye de comprendre son interlocuteur et ne cherche pas à donner des conseils ou des solutions. Il ou elle fait attention à ce que son patient lui dit et prête attention au langage corporel de ce dernier pour trouver le sens caché de ses mots. 

• Un haut niveau d’empathie

La sociabilité est aussi l’une des critères à ne pas négliger, car c’est le but même du travail d’un psychopraticien.  Ce dernier doit avoir de l’empathie pour les problèmes des autres.  De manière générale, il aime aider les gens et il est là pour eux. Un psychopraticienn(ne) doit comprendre la douleur de ses clients et être prêt à faire preuve de compassion.  

L’une des conditions essentielles pour devenir psychopraticienn(ne) est la capacité à rechercher le véritable sens des choses. La thérapie ressemble beaucoup à la résolution de mystères, car il y a beaucoup de choses qui ne sont pas dites au départ.

• La créativité

Il n’y a pas de bonne façon d’aider les autres. Un psychopraticienn(ne) doit être prêt à trouver de nouveaux moyens créatifs d’aider ses clients. 

Quelque chose peut fonctionner pour l’un, mais ne sera pas efficace pour les autres. Ce professionnel peut utiliser différentes activités et commencer une thérapie par l’art ou la danse. Il est également bon de combiner différentes méthodes et techniques pour obtenir de bons résultats.

• Le désir d’apprendre

Un psychopraticienn(ne) apprend  tout au long de sa vie, non seulement parce que le domaine scientifique se développe et que de nouvelles études voient le jour chaque jour. C’est aussi parce qu’il change en tant que personne et qu’il acquiert de nouvelles expériences qui l’aident à évoluer en tant que professionnel.

• L’envie de se perfectionner

 C’est un processus essentiel qui fait de quelqu’un un bon psychopraticien. Il est important de se connaître et de suivre soi-même une psychothérapie. De cette façon, il peut vivre sa propre expérience et être aussi objectif que possible.

Il est certainement utile d’avoir soi-même lutté contre la dépression ou l’anxiété. Un grand psychopraticien a eu ses propres combats et les a gagnés, cela l’aide à comprendre les émotions des gens.

• Le respect de la confidentialité

Ce point est extrêmement important car il caractérise le psychopraticienn(ne) en tant que professionnel et contribue à instaurer sa confiance avec ses patients. La thérapie est strictement confidentielle. Il ne doit donc jamais divulguer les faits ou les secrets de ses clients à ses amis ou collègues. La seule raison d’une telle divulgation est lorsque la loi l’exige.

• La stabilité  

Être stable sur le plan émotionnel est très important, car cela lui permet de garder son propre bagage mental à l’écart des séances. Elle est également utile pour faire face à une quantité considérable de stress. 

Le psychopraticienn(ne) doit être prêt à traiter sainement toutes les émotions avec lesquelles il travaille. L’autre aspect est que la psychothérapie révèle parfois les secrets les plus profonds et les fantasmes les plus sombres et il faut être prêt pour cela. Le psychopraticien ne doit pas porter de jugement sur ses clients.  

Quelles formations suivre pour devenir psychopraticien ? 

La première étape consiste à suivre une bonne formation en PNL ou en hypnose. Il est aussi important d’avoir des connaissances en psychopathologie et en relation d’aide. En gros, pour exercer le métier de psychopraticien, il faut suivre les formations suivantes : 

• L’hypnose pour une meilleure induction de changement durant les consultations
• La PNL ou Programmation Neuro Linguistique pour bien établir les modèles d’accompagnement
• La Psychopathologie pour facilement déceler les maladies psycho chez un client et lui venir en aide
• La relation d’aide pour développer une posture d’accompagnement

Quel est le salaire d’un psychopraticien ? 

Le salaire mensuel d’un psychopraticien est compris entre 450 € et 3 400 €. Il ou elle exerce une activité libérale. De ce fait, il lui est possible de gagner plus que la moyenne si sa renommée professionnelle est plus importante. 

Quelles sont les évolutions possibles ? 

Beaucoup de personnes ont déjà exercé le métier de psychopraticien en tant que profession libérale avant d’ouvrir leur propre cabinet. Certains décident de se déplacer eux même chez leur patient pour les consultations, tandis que d’autres collaborent avec des organismes sociaux et sanitaires. 

En plus de son travail dans un cabinet, un psychopraticien peut aussi animer des séminaires de groupes ou travailler en tant que rédacteur de brochures thématiques auprès d’une entreprise.