Fonctionnaire de l’État, le surveillant pénitentiaire participe au quotidien à l’application des décisions rendues par la justice, aux sentences pénales et au maintien de la sécurité publique. Il encadre les personnes au sein d’établissements pénitentiaires.
Profession dont l’accès se fait seulement par concours, découvrez sur cette page l’essentiel à savoir concernant le métier de surveillant pénitentiaire : une description plus détaillée de la profession, ses missions, les qualités requises, la ou les formations à effectuer, le salaire et la ou les évolutions possibles pour cette profession !
Du lever au coucher du soleil, ces professionnels accompagnent et surveillent les détenus au cours de leurs déplacements et de toutes leurs activités : réveil, appel, promenade, exercice sportif, activité en atelier, activité socio-éducative, visite au parloir, douche…
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En fonction du lieu pénitencier dans lequel il travaille, mais surtout en fonction de la quantité de détenus, chaque surveillant a à sa charge entre 20 et 40 détenus selon les activités pratiquées. Il effectue des fouilles corporelles régulières ou exceptionnelles, ainsi que l’examen minutieux des cellules.
Les surveillants pénitentiaires peuvent travailler du matin comme du soir (car il existe un rythme de travail nocturne, afin d’éviter tout type de problème aussi bien en journée que pendant la nuit) et leurs déplacements sur leur lieu de travail sont multiples (visites de l’avocat, de la famille par exemple…). À ce rythme très souvent intense, s’ajoute aussi le fait la nécessité d’être présent pour accompagner les détenus dans des activités favorisant leur réinsertion au sein de la société.
Comme indiqué plus tôt dans notre développement, ces professionnels, dont une vingtaine de détenus peuvent être à leur charge en fonction des activités, disposent d’une liste de missions variées qu’ils remplissent au quotidien comme :
C’est une profession pour laquelle il faut être capable de faire preuve d’autorité, mais également d’un bon sens de l’écoute. D’autres qualités sont requises comme :
Pour devenir surveillant pénitentiaire, il est nécessaire de passer un concours national organisé par le ministère de la justice et une formation de six mois proposée à l’École nationale d’administration pénitentiaire (ENAP) située à Agen, qui prendra la forme d’une alternance entre des cours et des stages de pratique en milieu pénitencier.
Cependant, il faut noter que pour pouvoir prétendre au concours de surveillant pénitentiaire, il est nécessaire de respecter quelques conditions qui sont :
Ces conditions respectées, les candidats pour ce concours sont invités à passer des épreuves d’admissibilité, prenant la forme d’une série de questions de logique et de culture générale qui font appel aux qualités d’analyse, d’observation, de déduction et de bon sens, mais aussi d’un rapport sous la forme d’un compte-rendu d’incident.
Une fois les épreuves d’admissibilité en poche, les candidats doivent passer les épreuves d’admission qui elles, prennent la forme de tests psychotechniques et d’un entretien avec un psychologue, d’épreuves sportives (courses, lancer de poids…) et d’un entretien avec le jury, qui peut être un entretien pour présenter sa personnalité et ses motivations ou un entretien pendant lequel le candidat présentera un minimum de trois ans d’expérience dans un milieu similaire.
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En début de carrière, le surveillant pénitentiaire gagne un salaire mensuel s’élevant à 1540 euros, auquel peuvent s’ajouter des primes et indemnités. En fin de carrière, son salaire peut s’élever jusqu’à 2170 euros par mois.
À noter que cette profession ouvre des portes vers des postes mieux rémunérés.
Il est tout à fait possible pour des surveillants pénitentiaires d’évoluer vers de nouvelles professions ou bien de nouvelles fonctions au sein d’un établissement pénitencier.
En effet, ils peuvent avoir accès en interne (et sur sélection) à des fonctions spécialisées comme celles de moniteur de sport, de chargé d’application informatique, de membre de l’équipe régionale d’intervention et de sécurité (ERIS) ou encore à la fonction de formateur.
Suite à l’obtention de leur cinquième échelon (périodes de formation comprises), les surveillants pénitentiaires peuvent prétendre à la position de surveillant brigadier qui, en lui-même, n’est pas une position hiérarchique au-dessus du surveillant pénitentiaire, mais simplement un poste qui comprend beaucoup plus de responsabilités.
Après six ans de service, les surveillants pénitentiaires et brigadiers peuvent passer un concours interne afin d’atteindre le premier niveau des postes d’encadrement – premier surveillant – et c’est seulement au bout de treize ans d’expérience (dont quatre dans son grade) qu’un premier surveillant peut devenir major pénitentiaire.
Diplômé d’un BTS technico-commercial ainsi que d’une licence pro marketing et commerce sur internet, je suis passionné par le web, le commerce, la vente et l’immobilier.