Du bébé à la personne âgée, les psychomotriciens, connus aussi sous le nom de rééducateurs de psychomotricité, réduisent les handicaps. Pour cela, ils rééduquent le corps par l’intermédiaire d’une thérapie spécifique prenant plusieurs formes : expression corporelle, exercices d’orientation et de structure spatiale, jeux…
Découvrez sur cette page l’essentiel à savoir : une description plus détaillée de la profession, ses missions, les qualités requises pour ce métier, les formations nécessaires, le salaire et les évolutions possibles !
Tics, bégaiements ou encore troubles du comportement… Parce que les troubles psychologiques s’expriment souvent par le corps, ces professionnels traitent les troubles des gestes et des mouvements du nourrisson jusqu’à la personne âgée.
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Ces quelques exemples présentent les psychomotriciens comme des professionnels du paramédical, dont le travail consiste au quotidien à dépister, prévenir et guérir les problèmes psychologiques exprimés par leurs patients.
Comme indiqué plus haut en introduction, le psychomotricien peut atténuer ou corriger les problèmes de ses patients par l’intermédiaire d’une thérapie spéciale prenant plusieurs formes : des expressions corporelles, des exercices d’orientation et de structure spatiale ou encore des jeux.
L’efficacité de cette thérapie passe par une réconciliation entre le patient et son corps. Cela commence par un bilan psychomoteur. Ce bilan est réalisable uniquement si ces professionnels connaissent sur le bout des doigts le fonctionnement du corps humain.
Ils disposent rarement de leurs propres cabinets et travaillent souvent au sein d’une ou plusieurs structures spécialisées : hôpitaux, cliniques, PMI (centre de protection maternelle et infantile), centres médico-psychologiques, centres d’aide par le travail, services psychiatriques, maisons de retraite ou encore soins palliatifs.
Ces professionnels prennent en compte l’origine neurologique ou psychologique de divers troubles physiques, avant d’élaborer des exercices de rééducation adaptés à chaque cas particulier. Leurs missions consistent à agir sur plusieurs types de troubles :
Ils évaluent les capacités psychomotrices de leurs patients, diagnostiquent l’origine des difficultés, puis élaborent un programme de rééducation ciblé, individuel ou collectif entrecoupé de phases de bilan. En fonction de l’âge du patient et de la nature de ses troubles, ces professionnels sont amenés à utiliser diverses méthodes :
Intervenant à plusieurs niveaux (mouvements, communication, représentations, émotions…), ils amènent leurs patients à ressentir une sensation de bien-être permettant d’atténuer ou de guérir les troubles dont ils souffrent.
Il est nécessaire de faire preuve d’un bon sens du relationnel afin de comprendre, mettre en confiance et encourager les patients pendant les séances de thérapie.
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Étant donné que la majeure partie des troubles s’expriment par le corps, il faut avoir une connaissance pointilleuse du fonctionnement de celui-ci afin de pouvoir adresser le bilan et la thérapie nécessaires.
Comme certaines méthodes utilisées dans le cadre des thérapies consistent en des exercices nécessitant des efforts, il est nécessaire de faire preuve d’une bonne forme physique.
Parce que le métier laisse entrevoir au quotidien une grande variété de troubles dont la gravité peut être plus ou moins importante, il est nécessaire de faire preuve d’une bonne forme mentale et d’une bonne résistance émotionnelle.
Les psychomotriciens doivent faire preuve d’un bon sens de l’écoute, d’un grand tact, d’attention et de patience. Enfin, par rapport à toutes les techniques utilisées dans les thérapies, ces professionnels doivent être capables de faire preuve d’adaptation et d’imagination.
Les formations durent trois ans au sein d’instituts spécialisés. Ces études allient étroitement formation et pratique par l’intermédiaire d’un statut école-entreprise dès la deuxième année.
Les frais d’inscription afin d’intégrer ces instituts varient entre 1000 et 10000 euros. L’accession aux IFP se fait désormais, pour la plus grande majorité d’entre eux, via la plateforme Parcoursup, mais toujours par concours, lesquels comprennent deux épreuves écrites : biologie et français.
À noter que comme pour quelques autres professions du milieu médical, il est nécessaire d’obtenir le diplôme d’État afin de pouvoir pratiquer. Parmi les centres présents dans la France entière, quelques-uns sont très connus comme Toulouse 3, Bordeaux 2, Lyon 1 ou encore La Pitié Salpêtrière.
En début de carrière, dans un milieu hospitalier, les psychomotriciens peuvent toucher un salaire mensuel tournant entre 1450 et 1830 euros. Alors que dans les établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées, le salaire peut grimper jusqu’à 1790 euros par mois.
Après titularisation et trois ans d’expérience professionnelle, un psychomotricien peut suivre en formation continue un enseignement complémentaire dispensé par les établissements préparant au diplôme d’État.
Après cette formation et cinq ans d’expérience professionnelle, il aura accès à un poste à responsabilité dans un établissement ou un centre hospitalier ou médico-psychopédagogique.
Avec le diplôme de cadre de santé mention psychomotricien, il peut également devenir formateur en école ou assurer des fonctions de gestion et de responsable de service. Ce diplôme est accessible avec le diplôme d’État et quatre ans de service.
Enfin, les psychomotriciens peuvent devenir chefs de rééducation psychomotrice dans un hôpital ou un centre spécialisé.
Diplômé d’un BTS technico-commercial ainsi que d’une licence pro marketing et commerce sur internet, je suis passionné par le web, le commerce, la vente et l’immobilier.